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Type de Support Optique
LaserDisc
Le LaserDisc est le premier support de stockage optique (initialement de vidéo) à être commercialisé - initiallement sous le nom de MCA DiscoVision - en 1978 (en Amérique du Nord). Bien qu’il offrit une meilleure qualité de son et d’image par rapport aux supports contemporains (notamment les cassettes VHS et Betamax), le LaserDisc n’a connu que peu de succès, en raison principalement du prix élevé des lecteurs, et du fait qu’il ne permettait pas d’enregistrer les programmes de télévision. S’il a été dès son introduction plébiscité par les détenteurs de Home-cinema, c’est seulement en Asie (Hong Kong, Malaisie et Singapour), dans les années 1990, que le laserDisc s’est véritablement diffusé dans les foyers.[(Cf Wikipedia)]
Par ailleurs, la capacité d'une face de Laserdisc était limitée (trente minutes par face en CAV soixante minutes en CLV), ce qui obligeait l'utilisateur à retourner le disque au milieu du visionnage. Les lecteurs de dernière génération intégraient une fonction de changement automatique de face par ses deux têtes, qui ne provoquait qu'une coupure de quelques secondes. Le Laserdisc était aussi pénalisé par sa grande taille (à peu près le diamètre d'un 33 tours) et par son poids relativement important.[(Cf Wikipedia)]
Ce support est de meilleure qualité visuelle et sonore que son concurrent contemporain, la cassette VHS (vidéo analogique) mais contrairement à cette dernière, le LaserDisc ne permet pas l'enregistrement. Il dispose de plusieurs canaux pour le son (analogique et numérique) et peut offrir la possibilité de naviguer à l'aide de chapitres. L'accès à ces chapitres se fait de manière quasi instantanée, à la manière des CD audio.[(Cf Wikipedia)]
Cette possibilité d'accès automatique a aussi entraîné l'apparition de nouveaux types de jeux, le plus connu étant Dragon's Lair, ou de déambulation non linéaire dans un ensemble de données (Vallée de la Mort, Las Vegas, Grand Canyon, Voyage interactif, photographies de Marc Garanger).
Il existe deux types de format d'encodage télé pour les laserdiscs : Le PAL était destiné au marché européen et le NTSC au Japon et aux États-Unis.
SON
Un Laserdisc NTSC peut comporter une piste son analogique et une piste son numérique (PCM, Dolby Prologic, mono ou stéréo). Dans le format PAL, un choix devait être fait par l'éditeur entre pistes analogiques et numériques, qui ne peuvent être physiquement présentes sur un disque en même temps.
Aux États-Unis, de nombreux disques gravés en NTSC étaient dotés d'une piste Dolby-AC3 en complément du Dolby Prologic, adaptée aux systèmes home cinéma 5.1. Les autres disques, en particulier ceux en PAL du marché européen, ne disposent que d'un son Dolby Surround (2.1) permettant une restitution en Dolby Pro-Logic (faux 5.1). L'AC3-RF des LaserDisc NTSC utilise la piste analogique de droite, le signal numérique étant encodé à travers une modulation FM. Le débit de 384 kilobits/s est plus faible que celui généralement utilisé dans les DVD (448 kilobits/s). Le décodage de l'AC3-RF demande soit un lecteur compatible soit un décodeur dédié.
De la même manière, certains Laserdiscs comportaient une bande son DTS, mais cela obligeait à supprimer la piste numérique afin de gagner de l'espace disque. Toutefois, les pistes DTS des Laserdiscs étaient bien moins compressées que celles des DVD actuels. Sur un LaserDisc, le taux de transfert est de 1 200 kilobits/s environ, alors que les DVD utilisent soit un débit de 1 509 kilobits/s soit un débit de 754 kilobits/s pour les pistes audio en DTS. La majorité des LaserDisc proposant une piste audio en DTS utilisent un encodage NTSC pour la vidéo, la technologie américaine permettant de proposer du DTS et une piste audio analogique en parallèle. Les rares LaserDisc PAL offrant une piste audio DTS ne proposent que cette dernière, ce qui limite de facto la compatibilité.
Certains Laserdiscs (les films Memphis Belle, Terminator, La planète des singes …) proposaient sur les deux pistes stéréo analogiques une version française et une version originale en anglais. Il fallait sélectionner manuellement le canal droit ou gauche pour entendre une seule version à la fois.
Sous-titrage
Certaines éditions permettaient d'incruster des sous-titres par la fonction télétexte et de choisir ceux-ci entre plusieurs langues (4 pour Dossier secret d'Orson Welles). En format NTSC (États-Unis, Japon) les films pouvaient être sous-titrés dans la langue du film, ceci à l'usage principalement des sourds et malentendants, sous l'appellation de close caption. Pour obtenir ce sous-titrage il fallait intercaler un adaptateur entre le lecteur et le téléviseur. Une troisième technique, assez rare, utilise les sous-canaux audio pour stocker des sous-titres, à la manière des CD+G et du CD-Text. Le LD-G offre des sous-titres de bonne qualité mais nécessite un lecteur NTSC Pioneer (inventeur du format) ou un décodeur adapté.
Les modes d'enregistrement
Constant Angular Velocity (CAV)
Si l'enregistrement a été réalisé en Vitesse Angulaire Constante, la vitesse de rotation du disque est identique quel que soit l'emplacement de la lentille sur le disque. Une image entière occupe exactement un tour du disque. Cela permet un arrêt sur image, un ralenti ou un accéléré impeccables.
Dans ce mode, la durée d'enregistrement est limitée à trente minutes par face environ. Ce format n'a été que peu utilisé en France, et souvent avec parcimonie en raison de son coût de production élevé. Ainsi, seulement une face sur quatre des Laserdics de Jurassic Park était en CAV. Il fut en revanche souvent utilisé pour des éditions de luxe au format NTSC ou pour des films documentaires PAL qui permettaient ainsi des choix de parcours différenciés (Vallée de la Mort - Las Vegas du photographe Garanger) ou des documentaires d'art propices aux images posées (Musée Rodin, Musée du Louvre, Musée d'Orsay, etc.).
Constant Linear Velocity (CLV)
En Vitesse Linéaire Constante, plus la lentille se dirige vers l'extérieur du disque et plus la vitesse de rotation décroît. Cela permet de stocker davantage d'informations, puisque la circonférence extérieure d'un Laserdisc est plus de deux fois supérieure à sa circonférence intérieure. Une face en CLV peut ainsi stocker une heure d'enregistrement, soit le double d'une face en CAV.
Toutefois, le CLV perd les fonctionnalités d'arrêt sur image et d'avance pas à pas. Seuls les lecteurs de dernière génération permettent d'obtenir les fonctionnalités du CAV sur des disques CLV, en recourant à une mémoire de trame supplémentaire.
CD
44,1 KHz 16 bits
DVD
Le DVD, sigle de l'anglais Digital Versatile Disc1), est un disque optique utilisé pour la sauvegarde et le stockage de données, sous forme numérique. Créé en décembre 1995, il représente le format vidéo numérique le plus répandu dans le monde, successeur de la VHS, du Laserdisc et du Video CD.
DVD-5couche unique / face unique : environ 4,7 Go (4,377 Gio)DVD DLcouche double / face unique (DVD-9) : environ 8,54 Go (7,953 Gio)DVDcouche unique / double face (DVD-10) : environ 9,4 Go (8,754 Gio)DVDcouche double / double face (DVD-18) : environ 17,08 Go (15,906 Gio)MiniDVD, couche unique / face unique : environ 1,4 Go (1,303 Gio)MiniDVD, couche unique / double face : environ 2,66 Go (2,477 Gio)MiniDVD, double couche / face unique : environ 2,66 Go (2,477 Gio)MiniDVD, double couche / double face : environ 5,2 Go (4,842 Gio)
DVD Vidéo
Les DVD vidéo ont connu un énorme succès dès la fin des années 1990. Ils ont progressivement remplacé les cassettes VHS en offrant un certain nombre d’avantages par rapport à ces dernières :
La qualité d’image est nettement améliorée, d’autant plus qu’elle ne se détériore pas au fil des lectures. Bien que beaucoup de définitions et de formats soient soutenus, la plupart des DVD au détail utilisent un format compressé MPEG-2, stocké à une définition de 720×4802) ou 720×5763), respectivement NTSC et PAL/SECAM.
Le DVD supporte plusieurs codecs audio (PCM, MPEG Multichannel, Dolby Digital ou DTS) et le codage audiophonique, proposant également le choix entre plusieurs pistes audio permettant de voir un film dans différentes langues et permettent souvent l’accès à des fonctions jusqu’ici inédites telles que le choix entre plusieurs sous-titrages, l’accès à des bonus (scènes coupées, commentaires du réalisateur, coulisses du tournage) et même parfois le choix entre plusieurs angles sur certains films.
Architecture
VIDEO_TS :
AUDIO_TS :
JACKET_P :
NUON :